• Test intermédiaire
• Test final
Publié le 25 Janvier 2023
Au vu de la remontée progressive mais assez forte des taux d'intérêt actuellement, les banques se trouvent confrontées au problème du taux d'usure qui reste trop bas malgré sa réévaluation trimestrielle. Les établissements bancaires ont des difficultés pour allouer les crédits immobiliers en raison de ce taux d'usure trop bas qui, rappelons-le, permet de protéger les emprunteurs de crédits trop coûteux. Ce TAEG, taux annuel effectif global, qui est en quelque sorte le taux d'intérêt "tout compris" du crédit, est actuellement de l'ordre de 3.57 %. Jusqu'alors réfutée par la Banque de France, l'idée de mensualiser ce taux d'usure fait l'objet de discussions avec les représentants des banques et des courtiers en crédit immobilier et le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, et la Banque de France dont le gouverneur doit prendre la décision de mensualiser ou pas ce taux important. La situation est urgente : les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi élevés depuis 2015. Ils atteignent aujourd'hui 2.65 % pour un crédit d'une durée de vingt ans, taux record depuis ces huit dernières années. L'augmentation du coût de l'argent est en partie responsable de cette flambée des taux d'intérêt qui mettent les ménages en difficulté, plus particulièrement les primo-accédants. Cela dit, les critères d'admissibilité sont les mêmes au niveau des revenus bien que de nouveaux critères tels que le DPE soient de plus en plus pris en compte par les banques.