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Publié le 12 Juillet 2022
Le littoral breton fait l'objet d'un problème qui s'amplifie au fil des années. Le prix de l'immobilier explose en effet dans cette région où l'on trouve plus de résidences secondaires que principales. Quiberon, par exemple, compte 66 % de résidences secondaires, et Carnac 72 %. Ces chiffres ahurissants créent le malaise et provoquent une crise du logement mise en avant par le collectif Dispac'h.
Les membres de ce collectif emploient la manière forte en plantant des croix symbolisant la mort de ces villages hors saison. Il faut savoir que le prix des appartements neufs situés dans le Morbihan ont augmenté entre 2020 et 2021 de 17 % et de 14 % dans les Côtes-d'Armor, selon les chiffres de l'UNOTIM, l'université notariale de la négociation immobilière. Le problème se pose également en Corse ou près de 28 % des logements sont des résidences secondaires, suivie par la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur avec 14,5 % et la région Occitanie avec 13.5 %.
Il faut toutefois savoir qu'environ la moitié des propriétaires de ces résidences secondaires habitent dans le même département à l'année, mais dans les terres. Le débat est donc ouvert entre ceux qui pensent qu'un village doit vivre toute l'année, et ceux qui jugent satisfaisant le fait que ces mêmes villages soient très actifs en haute saison touristique seulement. Le collectif Dispac'h, à l'origine d'opérations telles que Plage morte, demande aux élus de se pencher activement sur le problème.